En Dordogne, les déchets sont connectés

29 novembre, 2022

Marché opérateur Telecom AMO OPE

Le Syndicat Mixte Départemental des Déchets de la Dordogne (SMD3) a pour missions la collecte, le traitement, le transport et la valorisation des déchets. Son action couvre la quasi-totalité du département de la Dordogne, soit 497 communes et une population de presque 400 000 habitants.

Pour absorber ces volumes, le SMD3 s’appuie sur un réseau de 39 déchetteries, 10 centres de transfert, 1 site d’enfouissement et 2 centres de tri.

Yves Biova Mouvy est le Directeur des systèmes d’information et du numérique. Il nous parle des récentes évolutions de la structure en matiè
re de téléphonie et d’informatique.

Vous allez bientôt passer à la redevance incitative. Quel en est le principe ?


Y. Biova Mouvy : Nous travaillons sur ce projet depuis –5 ans, il sera mis en place en 2023 avec un déploiement prévu sur 3 ans, de manière à accompagner les usagers. Les ramassages en porte à porte vont être remplacés par des dépôts sur des points d’apports volontaires (PAV) effectués par les usagers.
Ils iront déposer leurs sacs poubelle dans des bornes maillées sur tout le territoire dont la compétence collecte de déchets a été dévolue au SMD3. Les déchets recyclables comme les plastiques, les emballages, les papiers ou encore le carton seront en dépôt sans contrôle dans des bornes spécifiques. En revanche, les déchets résiduels (ordures ménagères) non triés seront déposés via une carte qui ouvrira l’accès à la borne. L’usager paiera un forfait, la fameuse redevance incitative, correspondant par exemple à 26 passages par an pour un foyer de 2 personnes, soit environ 2 dépôts par mois, à raison de 60 litres par dépôt. Tout dépôt supplémentaire sera facturé par le service commercial du SMD3. L’usager peut avoir l’impression de payer que pour ses déchets résiduels, mais il faudrait comprendre que cette redevance participe également au traitement et au process de valorisation des déchets recyclables.


points d’apports volontaires (PAV)

Un point d’apports volontaires (PAV)


Cette transformation engendre de fortes mutations informatiques, non ?

Y.B.M. : En effet. Pour vous donner un ordre d’idée, je suis arrivé au syndicat en 2018 comme chef de projet informatique et j’étais seul. Aujourd’hui je dirige le service qui comprend 10 personnes ! 

Quelle a été votre première collaboration avec Consultel ?

Y.B.M. : Toujours en 2018, j’ai contacté Consultel pour nous accompagner dans le lancement d’un marché en 3 lots. Tout d’abord revoir la téléphonie mobile des agents, puis l’interconnexion des sites, et enfin l’organisation générale de la téléphonie. Consultel a donc assuré l’AMO d’abord sur le premier lot. Ils étaient présents à toutes les réunions et ont réalisé l’audit de départ, puis l’analyse des propositions concurrentes et la partie déploiement.
Leur accompagnement a été très apprécié. Actuellement je leur ai confié également des études sur la couverture réseau, et je fais appel à leur expertise pour analyser le niveau de fiabilité des contrôles d’accès des bornes de dépôts. Nous devons traiter plusieurs types d’informations : leur taux de remplissage, la lecture de la carte de l’usager, le nombre de passages des usagers, mais aussi nous prémunir contre des fraudes éventuelles.


Et concernant la téléphonie, quelles ont été les évolutions ?

Y.B.M. : Pour la téléphonie mobile, nous avons doté nos agents de matériels plus performants et basculé la flotte vers un nouvel opérateur. 
La téléphonie fixe est full IP notamment avec notre centre d’appels, réceptacle des réclamations et demande d’informations de nos usagers. Nous recevons entre 5000 à 15000 appels par mois (avec 90% d’appels servis), et ce système nous aide à mieux orienter les usagers. Grâce aux conseils de Consultel, nous avons rationnalisé nos équipements, avec un meilleur service à la clé. 
Cette mise en réseau est aussi efficace pour relier nos sites entre eux, donner à chaque agent, où qu’il soit, un accès égal et sécurisé aux ressources du syndicat. 

Votre syndicat gère de nombreux sites distants et différents. Quelle est votre organisation de vidéoprotection ?


Y.B.M. : En effet, ces structures ont rejoint le SMD » par vagues successives, en arrivant chacune avec ses habitudes de travail, ses équipements et ses prestataires. Nous lançons donc un marché public afin d’homogénéiser les infrastructures, et de parvenir à fonctionner avec un seul modèle et un seul interlocuteur. Ce sera l’objet d’une prochaine consultation.
Ce que nous recherchons, ce sont des dispositifs tournés vers la sécurité, avec des détecteurs de mouvement, un système d’alarme et anti-intrusion. Consultel nous accompagne sur ce marché pour nous aider à choisir l’offre la plus adaptée à notre cahier des charges et l’état de l’art.    

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